La communication est un outil important à la fois pour les individus et les organisations, présentes
dans nos sociétés. Voilà, ce qui résume le contenu de mon premier sujet de
blogue.
Dans cette deuxième publication,
je vais insister sur la complexité et la fragilité du phénomène de
communication. En effet, au delà de son
importance, la communication est aussi fragile.
Les individus sont engagés
dans une dynamique d’échanges entre les différentes entités avec lesquelles ils
entretiennent des relations. C`est donc une obligation pour eux de communiquer.
Tout en se communiquant, ils doivent être aussi conscients des risques qui sont
liés à leur acte.
L’acte de communication n`est pas innocent. En
effet, celui qui décide de communiquer
vise un objectif à atteindre. Mais de l’autre côté, il y a le destinataire du message. Il le reçoit et le comprend en fonction de ses croyances,
des ses valeurs et des ses connaissances.
Sa perception du destinateur et le contexte de réception sont essentiels dans le processus de décodage du message reçu.
Erreur, grave erreur de croire que le récepteur est inactif dans l`acte de communiquer.
D’ailleurs, sans son interaction, le
processus de communication demeure tout simplement incomplet. Cela prouve que
le récepteur est éminemment actif.
Je peux avoir l’intention de communiquer un message
de paix, et que je mon discours soit pourtant perçu comme une incitation à la
violence. Cela est une preuve de la fragilité de la communication.
Et quand mon
image d’émetteur est mal perçue par mon public, la situation se détériore
encore plus. D’où une véritable guère de sens et de signification entre émetteur
et récepteur.
Un exemple frappant
Une bonne illustration de cette réalité est la
publication de l’agenda 2015 du Collège de Maisonneuve, qui a suscité la
controverse.
Le public s’est plutôt référé au contexte pour
interpréter le message et le reconstruit
à sa façon, en produisant un contre-discours.
L’objectif
de ce billet, est que vous compreniez que le récepteur est très actif dans le
processus de réception et de compréhension du message. Ce qui par conséquent
rend la tache beaucoup plus ardue pour l’émetteur, qui risque d’être mal perçu.
En clair, le
concepteur du message n’a pas toujours le contrôle du processus de reconstruction de sa signification chez le
récepteur. Ce qui permet de conclure que la communication ne fait pas toujours de
miracle : elle peut parfois déboucher sur le chaos.
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